Chaque année, l’Organisation de Coopération et Développement Economique ou OCDE publie un rapport sur l’éducation nationale française intitulé « Regards sur l’éducation ». La dernière édition a été publiée le mardi 18 septembre dernier. 10 chiffres ont ainsi permis de réaliser un portrait bref mais aussi très clair sur l’éducation en France. Ils portent sur le salaire des enseignants, sur l’éducation elle-même et sur les élèves. Zoom.
Les financements et investissements
Selon les chiffres de ce rapport, la France consacre 5,2% du PIB aux dépenses de l’éducation, un chiffre légèrement supérieur par rapport à ceux des autres pays de l’OCDE.
Il y a aussi le financement public qui atteint jusqu’à 75% dans l’enseignement supérieur contre 67% pour les autres pays.
En ce qui concerne les dépenses pour les élèves, l’école élémentaire est peu privilégiée en France car elle ne lui consacre que 6 400 euros par an et par élèves contre 7 300 euros pour les autres pays de l’OCDE. Au lycée, il en est autrement car les dépenses sont plus élevées allant jusqu’à 11 900 euros contre 8 740 euros.
Le salaire des enseignants et l’organisation
Le salaire des enseignants et des autres membres du personnel occupe une place importante car 80% des dépenses des écoles sont consacrés à cet effet. Or, on constate un écart considérable sur le salaire d’un directeur d’école en France que dans les autres pays soit 41%. Le montant ne dépasse le salaire des simples enseignants que de 7%.
Ce même chiffre se retrouve dans le salaire des professeurs d’école qui est inférieur par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE.
L’autonomie totale des écoles dans les décisions à prendre est de seulement 2%. Une bonne partie est prise au niveau central.
Les élèves
On recueille environ 36% d’enfants de moins de 3 ans qui sont scolarisés contre 34% à l’OCDE. Les cours sont aussi très condensées car on compte environ 8 100 heures au total pendant l’année contre 7 500 heures dans les autres pays.
Enfin, pour les congés annuels, les élèves français sont plus privilégiés par rapport aux autres car ils bénéficient de 16 semaines par an.