Plan de pauvreté de Macron jugé insuffisant par la classe politique

Le 13 septembre dernier, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a annoncé un plan de lutte contre la pauvreté qui sévit en France sur quelques millions de citoyens. Dans son discours qui a duré plus d’une heure, il a donné les détails de son plan avec les mesures qui l’accompagnent. 8 milliards d’euros seront ainsi consacrés à la lutte contre la pauvreté sur les 4 années qui vont suivre. Un plan de pauvreté que la classe politique juge insuffisant.

Les mesures du plan de pauvreté Macron

D’après l’Elysée, les mesures sont déjà entièrement financées. Elles comprennent un pilier d’insertion en vue de créer un revenu universel d’activité en 2020 avec la fusion du plus grand nombre possible de prestations sous la responsabilité de l’Etat. Il y a aussi l’extension du CMU pour qu’un plus grand nombre puisse en bénéficier. A cela s’ajoute l’obligation de formation étendue jusqu’à 18 ans. Sans oublier l’accès plus ouvert à la cantine notamment pour les enfants issus de familles défavorisées. Dans tous les cas, la classe politique, n’est pas très d’accord.

Un plan de pauvreté insuffisant

A gauche comme à droite, la classe politique juge ce plan de pauvreté plausible mais hélas, insuffisant. D’après les calculs du parti socialiste, il s’agit d’un plan de pauvreté à 62 centimes par jour et à 600 000 euros par an de plan cadeaux fiscaux. Ce qui revient à dire qu’il y aura du gâteau pour les uns et seulement des miettes pour les autres.

Plan de pauvreté de Macron jugé insuffisant par la classe politique

Le but étant d’éviter la transmission de la pauvreté de génération en génération, le plan est jugé beau mais avec des mesures creuses sans qu’il ne s’attaque véritablement aux « racines de la précarité ». Le mieux serait non pas de promouvoir une belle formule mais plutôt d’établir une politique d’actions et de résultats.